28 septembre 2023

La durabilité, kesaco ?

 

La durabilité est devenue une notion très répandue actuellement et dont tout le monde parle à la faveur du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources notamment, mais savez-vous vraiment de quoi il s’agit ?
                     
Selon l’INSEE, le développement durable est un modèle de développement répondant aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à ceux qui seront les leurs.

Mais c’est le Sommet de la Terre, sous l’égide des Nations Unies, qui précisera les 3 piliers de durabilité : économie, écologie et social.

 

Nous sommes confrontés à une série de crises économiques, sanitaires et écologiques qui nous font prendre conscience que notre modèle de société n’est pas viable. Les ressources naturelles s’épuisent et le réchauffement climatique entraîne des changements majeurs sur notre environnement direct et donc sur la biodiversité.

Il est donc nécessaire de trouver des solutions pour répondre aux besoins actuels de l’humanité sans menacer ceux des générations futures.

 

Face à ces enjeux, nos choix alimentaires sont déterminants et il nous faut privilégier les aliments aux impacts les plus faibles possible, tant en matière de consommation de matières premières que de rejets dans l’environnement ou encore de transport.  Dans ce premier article, nous vous présentons les atouts de la filière pintade sur le volet économique de la durabilité.


La pintade, une garantie de toute la filière

                     

La filière pintade et chacun de ses maillons travaillent depuis de nombreuses années à améliorer la durabilité de ses modes de production et de consommation pour en améliorer la rentabilité tout en préservant l’environnement et atténuer les changements climatiques avec l’appui de nombreux partenaires comme l’ITAVI, l’ANSES, Les Écoles vétérinaires notamment. Notre objectif est de faire en sorte que la chaîne alimentaire ait un impact environnemental neutre ou positif, en soutenant les mesures d'atténuation pour lutter contre les changements climatiques et en prenant soin de notre terre, de l'eau, de l'air, du bien-être des plantes et des animaux, et enfin en protégeant notre planète et la santé de notre société via une alimentation de qualité accessible à tous.

 

Ainsi la mise en place d’un régime de contractualisation entre l’amont et l’aval de la filière permet d’assurer aux producteurs une garantie de débouchés et surtout de revenus réguliers et stables. Ce régime garantit un équilibre économique et pérennise de fait les relations entre les professionnels permettant une bien meilleure résistance et adaptation en cas de fluctuation du marché. Lors des confinements liés au COVID par exemple, il n’y a eu aucune rupture d’approvisionnement en volailles françaises car nos filières, habituées à travailler en étroite collaboration, se sont réorganisées pour continuer à livrer les commerces.

 

Côté consommateur donc, cette contractualisation permet aussi un approvisionnement régulier des commerces en produits frais et locaux qui contribuent à l’indépendance alimentaire de nos territoires, tout en répondant aux besoins nutritionnels des populations et aux attentes sociétales.

 

Par ailleurs, l’ensemble des maillons de la filière et des entreprises qui les constituent (accouvage, fabrication d’aliments pour l’alimentation animale, outils de transformation et toutes les entreprises connexes de transport, de maintenance, de construction et d’équipements d’élevages ou d’industrie, d’accompagnement technique et vétérinaire…) sont sources d’emplois pour de nombreuses familles et sources de nombreuses innovations pour répondre aux attentes sociétales en matière de qualité des produits, de traçabilité, de praticité. Ces activités contribuent à maintenir attractif les territoires ruraux, évitant les exodes massifs vers les villes, via la création de nombreux emplois directs et indirects, ainsi que par l’aménagement/entretien de paysages variés via les parcours notamment ou les cultures associées à l’activité d’élevage.

 

De la production à la consommation, une économie circulaire limitant les déchets

 

Au stade de la production, que ce soit dans les couvoirs, les entreprises de fabrication d’aliments pour les pintades ou de transformation des pintades elles-mêmes, tout est mis en œuvre pour optimiser les processus et réduire les déchets. Les sous-produits de la volaille tels que les coquilles, les plumes, le fumier, le sang et les pattes peuvent être utilisés comme engrais, aliments pour animaux, ou composants d'aliments pour animaux de compagnie.

En élevage, tous les emballages utilisés (produits d’hygiène, produits nutritionnels) mais aussi les ficelles de ballot par exemple sont collectés par ADIVALOR pour être recyclés, ce qui permet le réemploi de matières premières et la création de nouvelles activités.

 

Au stade de la consommation, les conditionnements sont adaptés pour éviter le gaspillage : des conditionnements en gros volume pour la restauration sociale/d’entreprise ; et de plus petit conditionnement pour la restauration commerciale.

Les produits de pintade sont eux-mêmes calibrés pour lutter contre le gaspillage en restauration hors domicile et limiter les pertes et déchets, par exemple avec le sauté de pintade, pas de reste dans l’assiette !

Enfin, pour les consommateurs qui achètent des pintades entières chez leur boucher (Artisan ou en Grande Surface) le CIP propose de nombreuses recettes qui permettent de valoriser tous les morceaux, y compris la carcasse pour faire des bouillons parfumés !

 

La pintade, source d’inspiration pour les scientifiques et les chercheurs !

 

Enfin, la pintade attire la curiosité de nombreux chercheurs en tout genre !

Non seulement la pintade sert de modèle pour reconstituer le déplacement des dinosaures, mais la résistance de la coquille de son œuf intrigue la communauté scientifique : Quel est le mécanisme biologique de production de cette coquille ultrarésistante ? Quelle structure lui confère cette résistance exceptionnelle ? Être capable de copier cette structure nous permettrait de mettre au point des matériaux ultra résistants pour nos voitures, nos maisons ou voire même des prothèses médicales

Enfin comprendre le mécanisme biologique qui permet à un petit corps de pintade de fabriquer ce genre de structure à température ambiante sans s’épuiser énergétiquement fascine les scientifiques en quête de nouvelles applications technologiques qui pourraient s’en inspirer. Avouez qu’en cette période où nous cherchons tous à réduire notre consommation d’énergie fossile, c’est stimulant ?

 

Nous nous inspirons au quotidien des stratégies d’adaptation du monde vivant pour élaborer les nôtres voilà pourquoi la biodiversité est si importante à préserver !

Comment la filière pintade fait de la préservation de l’environnement et de la biodiversité, autre composante de la durabilité, son cheval de bataille sera l’objet du prochain article à découvrir sur notre site.

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